Vous retrouverez ci-joint quelques précieux conseils pour vous préparer à vos épreuves d’oraux professionnels.
Ainsi, le premier conseil le plus important pour assurer votre réussite est de maîtriser le fond de votre sujet. Cette maîtrise passe en premier lieu par la connaissance et la valorisation de votre sujet. Nul besoin d’adopter un projet extraordinaire. Le tout est que vous soyez en mesure de présenter un solide diagnostic et une bonne analyse. En y ajoutant quelques annexes percutantes, et surtout en réalisant un bon oral, vous êtes assuré d’obtenir une bonne, voire une très bonne note.
Pour votre succès, une préparation méticuleuse de votre oral est indispensable. Il ne s’agit pas de lire votre dossier écrit mais de synthétiser de manière intelligente les principaux points et enseignements que vous souhaitez aborder à l’oral.
Ne cherchez pas à apprendre par cœur l’exposé de votre projet, au risque d’endormir votre auditoire.
La deuxième chose très importante est de savoir gérer votre temps. En effet, il est vivement conseiller de ne pas oublier votre montre le jour de votre oral.
Il est également très important que vous maîtrisiez votre débit de parole. Adopter un débit élevé pour évoquer un grand nombre d’informations aboutira au résultat inverse : l’examinateur ne retiendra rien.
Il est donc important que vous adoptiez un débit posé, sans pour autant traîner. Un bon entraînement avant le jour J est le meilleur moyen de dépasser cette éventuelle difficulté. Pour s’entraîner, il est primordial de répéter de nombreuses fois votre discours. Nul besoin d’apprendre par cœur votre présentation, cherchez plutôt vous en imprégner, à répéter inlassablement certains mots clefs, certaines expressions, voire certains gestes.
Si le fond est primordial dans votre oral de présentation, la forme n’en est pas moins importante. Autrement dit, vous allez devoir maîtriser à la fois votre stress et votre voix.
Pour maîtriser votre stress, une bonne préparation est votre meilleure alliée car elle lève les éventuelles craintes quant à une mauvaise maîtrise de votre sujet.

Votre voix attire souvent plus l’attention que le contenu de votre discours. Si vous ne pouvez pas changer radicalement votre voix, vous pouvez en revanche travailler sur les cinq plans essentiels que sont votre ton, votre débit, votre volume, votre élocution et votre intonation.

La forme est donc essentielle car bien maîtrisée, elle permet de valoriser le fond et de s’assurer d’une meilleure réception de votre message par le jury.
Si durant les 15 premières minutes de votre oral, vous êtes invité à présenter votre projet sans être a priori interrompu par l’examinateur, la suite de l’entretien se déroule plutôt sous la forme d’une discussion. Vous serez alors amené à répondre à des questions et à apporter des précisions sur votre présentation.
Prenez bien le temps d’analyser l’enjeu de chaque question qui vous est posée. Les questions ne sont jamais posées par hasard : elles visent généralement à cerner une problématique particulière ou à éclaircir un point qui n’a pas été précis dans votre propos.

Ne vous lancez jamais tête baissée dans une réponse tant que vous n’êtes pas absolument sûr d’avoir compris la question. Sachez que vous êtes tout à fait autorisé à demander des précisions si une question ne vous semble pas claire.
Lorsque vous répondez à une question, veillez toujours à aller droit au but. Ne vous perdez pas dans des explications ou des détails inutiles. A l’inverse, une réponse concise ne signifie pas une réponse incomplète. Etayez vos éléments de réponse par un exemple ou un chiffre. Pour structurer vos réponses, utilisez des marqueurs spatio-temporels.
Parfois, il est possible que votre examinateur conteste ce que vous avancez. Dans ces moments-là, il n’est pas question de s’énerver ou de s’opposer violemment à votre interrogateur. En vous contredisant, il cherche sans doute à vous interpeller sur la qualité de votre réponse ou à tester votre aptitude au débat et votre capacité à supporter la contradiction. Dans tous les cas, ne coupez jamais la parole au jury et apprenez à rester poli tout en défendant votre idée.
Clarté, cohérence et conviction doivent être les maîtres mots de votre discussion avec le jury.
Dernière choses, ces petits « trucs » qui feront la différence…
D’abord soignez votre style vestimentaire et votre apparence. Pour les étudiants, venez en chemise et cravate. Vous pouvez prendre une veste si vous le souhaitez mais n’oubliez pas qu’il peut faire déjà chaud à partir du mois de mai. Venez coiffé et rasé.
Pour les étudiantes nous vous invitons à privilégier une présentation sobre et élégante. Ne mettez pas trop de parfum, cela pourrait indisposer votre examinateur. N’oubliez pas non plus d’attacher vos cheveux pour éviter les mèches qui cachent le visage oui qui servent d’exutoire à votre stress.
D’autres conseils sont à retenir pour vous assurer une présentation parfaite. D’abord ne vous asseyez pas tant que l’examinateur ne vous y a pas invité. A contrario, il est inutile de vouloir rester debout car vous risqueriez de fatiguer pour rien.
Ne cherchez pas à serrer la main des jurys à moins que l’on vous tende la main. Contentez-vous d’un bonjour sobre mais chaleureux. Et n’oubliez pas votre sourire.
Soyez organisé avec vos documents car le jury y sera sensible. Un candidat qui étale ses notes prend d’abord le risque d’apparaître désorganisé, brouillon, ensuite de se mélanger dans ses notes et de perdre le fil de son discours.

J’espère qu’avec ces éléments vous serons utiles pour réussir vos épreuves !